LSPM
Le Laboratoire Sous-marin Provence Méditerranée (LSPM) est une plateforme nationale de recherche IN2P3 du CNRS, copilotée avec Aix-Marseille Université et Ifremer, orientée vers la recherche pluridisciplinaire et la culture scientifique. Le Centre de Physique des Particules de Marseille (CPPM) est le laboratoire hôte pour cette plateforme, constituée essentiellement d’une infrastructure sous-marine, installée par 2500 mètres de profondeur, à 40 kilomètres au sud de Toulon, avec transmission en temps réel des données des divers instruments vers les salles de contrôle à terre (La Seyne-sur-Mer, Marseille). La plateforme LSPM accueille le détecteur de neutrinos ORCA de KM3NeT ainsi que des capteurs environnementaux EMSO. D’autres liens de connexion sous-marine sont mis à disposition pour de nouveaux utilisateurs.
Infrastructure sous-marine :
• câbles électro-optiques de liaison à terre,
• boîtes de jonction pour l’interfaçage de l’instrumentation sous-marine,
• système de positionnement acoustique base longue,
• boîte de jonction dédiée à des mesures environnementales.
Infrastructure terrestre à vocation pluridisciplinaire et pédagogique :
• salle de contrôle principale à La Seyne-sur-Mer : pilotage en temps réel des expériences, acquisition et traitement des données, connexion haut débit vers d’autres centres de pilotage et de stockage,
• salle de contrôle déportée au CPPM : showroom, accueil, installations multimédias.
La plateforme a été initiée à travers l’infrastructure sous-marine MEUST/NUMerEnv et accueille le site français de l’expérience internationale KM3NeT. Elle représente aussi le site Ligure-Ouest d’EMSO pour des études environnementales menées par la Division Technique de l’Institut National des Sciences de l’Univers (DT-INSU) du CNRS, l’Ifremer, l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO), le Laboratoire Informatique et Systèmes (LIS) et Géoazur. Le LSPM est la deuxième génération d’infrastructure sous-marine, après celle déployée dans le cadre de l’expérience ANTARES.
La plateforme est financée dans le cadre du Contrat de Plan Etat Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur (CPER), avec le concours de l’Union Européenne avec le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), l’Institut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3) du CNRS et la délégation régionale à la recherche et à la technologie (DRRT).